Par Nicola Scafetta
D'après le GIEC, le soleil a peu d'influence sur le climat
Selon le dernier rapport du GIEC, AR5, l’influence du Soleil sur notre climat depuis l’ère préindustrielle, en termes de forçage radiatif, est très faible comparée à la variation du forçage radiatif due à l’ajout anthropique de de gaz à effet de serre : 0.005 [0.00 à 0.10] W/m² contre 2.29 [1.13 à 3.33] W/m².
Donc, le GIEC dit que les changements de l’activité solaire sont pratiquement négligeables comparés à l’influence anthropique.
Peut-on avoir confiance dans cette interprétation ?
Lors d'un cours fameux, Feynman nous rappelle que les modèles scientifiques doivent prédire les observations physiques.
Si cette condition essentielle n’est pas remplie, un modèle physique ne peut être considéré comme valide ou complet, et la science ne peut être considérée comme "établie".
Les modèles du GIEC ne prévoient pas les variations climatiques
En fait, il a été démontré qu’il y a des divergences sérieuses entre les prédictions des modèles climatiques de circulation générale (GCM) et les données (c.f. Scafetta 2013b).
Donc il est légitime de remettre en cause la science qui sous-tend l’interprétation du GIEC et d'examiner les interprétations alternatives des changements climatiques.
Des études en grand nombre montrent l'importance du soleil
Vous pourrez lire les études et les graphiques associés ICI
Je résume ici comment la littérature scientifique alternative à la thèse selon laquelle le Soleil ne contribue que peu au changement climatique a traité le problème.
Il y a grande corrélation entre T° et activité solaire
En réalité, les enregistrements du soleil et de la température globale de surface semblent relativement corrélés aussi bien sur des échelles de temps courtes que longues si l’on adopte les méthodologies et modèles solaires appropriés.
Il est nécessaire cependant de clarifier quelques concepts à cause de l’absence de consensus sur la contribution du Soleil aux changements climatiques.
Je crois que beaucoup de gens sont quelque peu désorientés à ce sujet.
Conclusion
Les graphiques fournissent un message radicalement diffèrent de celui proposé par le GIEC.
Le Soleil a certainement contribué significativement aux changements climatiques, et continuera à le faire.
Après avoir noté que ni le CO2 ni d’autres gaz à effet de serre, qu’ils soient d’origine naturelle ou anthropique, ne peuvent être la cause, ou la seule cause, des changements du climat global.
La seule conclusion sérieuse est qu'une vaste gamme de phénomènes influent sur le climat.
Et pas seulement le CO2 d'origine humaine comme le prétend le GIEC
Quinn (2010) a écrit : "Les preuves indiquent que le réchauffement global est lié étroitement à une vaste gamme de phénomènes solaires et terrestres, depuis les tempêtes magnétiques et les fluctuations du vent solaire jusqu’aux mouvements du noyau terrestre.
Les modifications des champs magnétiques du Soleil et de la Terre, Les changements dans l’orientation et le taux de rotation de la Terre, aussi bien que les effets gravitationnels associés aux mouvements relatifs du barycentre de la Terre, du Soleil, de la Lune et des autres planètes ont tous des rôles clés.
Il est clair que des interactions existent entre ces paramètres et l’Anomalie de Température Globale sur trois échelles de temps. "
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NDLR: Comment nos Politiques (seulement en Europe d'ailleurs) peuvent-ils continuer à dépenser nos euro pour "combattre le réchauffement climatique" ?
J'ai hâte du jour où l'imposture climatique sera enfin démasquée (18 à 20 ans de stabilité déjà) et de vérifier que les imposteurs ne seront bien sûr pas punis.
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Nicola Scafetta est diplomé en physique de l’Université de Pise (Italie) et a reçu son Ph.D. en mécanique statistique et systèmes complexes à l’Université du North Texas (USA) en 2001. En 2002 il a déménagé à l’Université de Duke et collabore à l’Active Cavity Radiometer Irradiance Monitor (ACRIM) sur divers projets concernant les dynamiques solaires et les interactions solaire-climat. Il suggère actuellement que le climat est influencé par un élément naturel significatif qui apparaît réglé par des harmoniques solaires et astronomiques que les modèles climatiques actuels ne prennent pas en compte.
Source : Contribution de Nicolas Scaffeta pour What will happen during a new Maunder Minimum ?, Climate dialog. On y trouvera également la liste des références citées par l'auteur.
Voici une courbe représentant les changements de température aux USA au XXe siècle tels qu’ils étaient indiqués avant 1999 sur le site du GISS