Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Blog de jlduret

Le Blog de jlduret

Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner. Sans cette liberté d’exprimer opinions et pensées, point de démocratie.


Les français vont payer les échecs coûteux de la transition énergétique.

Publié par jlduret sur 4 Mai 2014, 16:53pm

Catégories : #Energie

Les français vont payer les échecs coûteux de la transition énergétique.

Une consultation publique vient d’être organisée afin d’obtenir un avis sur la pertinence des différents axes de l’avant-projet de transition écologique. La protection de la biodiversité apparaît comme prioritaire, son respect étant la condition même de notre survie.

Les éoliennes représentent le symbole de cette transition. Pourtant, avec l’expérience on peut pointer les nombreuses failles de cette politique.

Le péché originel : une production intermittente

Ce vice est responsable du triple échec de la politique énergétique européenne, sur le plan de la sécurité d’approvisionnement, de la maîtrise des coûts et de l’impact environnemental. Largement dénoncé par les principaux énergéticiens européens et par tous les observateurs : Cour des Comptes, Commissariat général à la stratégie et à la prospectives (CGSP), et même la Commission Européenne .

On subventionne le charbon pour compenser !

L’obstination à dépenser plus encore dans des tentatives aléatoires de stockage, de restructurations ruineuses du réseau ou dans l’introduction de « compteurs intelligents » semble liée à la conviction que les énergies de demain seront hypothétiques.

Le comble du paradoxe en est de devoir subventionner les énergies thermiques, dont le charbon lui même, pour compenser cette irrégularité.

Il est dommage de feindre d’ignorer les réponses des technologies émergentes (celles qui reposent sur la force de la houle, ou la fusion du thorium) qui laissent entrevoir un tout autre avenir.

Une des alternatives est la fusion du Thorium

Le thorium est la source d’une énergie quasiment inépuisable, sans risque de réactions en chaîne, qui permet en outre de brûler les déchets de nos centrales nucléaires conventionnelles ; son principal « défaut » étant justement de ne permettre aucune application militaire, car toutes les réactions s’interrompent dès qu’elles ne sont plus entretenues par un bombardement de neutrons.

La solution la plus prometteuse la plus prometteuse, les réacteurs à sels fondus, permet d’obtenir 200 fois plus d’énergie avec un kilo de thorium qu’avec un kilo d’uranium.

Ce thorium présente l’avantage d’être bien plus abondant que l’uranium. Et on le trouve en quantité suffisante pour fournir l’humanité en énergie pendant plusieurs milliers d’années. De plus, la Bretagne - en recèle d’importants gisements.

La Chine en est le leader

Elle est bien décidée à en obtenir le brevet et a lancé un programme ambitieux de 25 ans.

Il est navrant de constater ainsi que la recherche dans ce secteur d’avenir, qui constituait un pôle d’excellence français, a été abandonné depuis, non pour des raisons techniques, mais idéologiques !

On permet à la Chine de maîtriser cette technologie qui sera apte à disqualifier nos compétences nucléaires, bien avant que l’on ait découvert comment résoudre les problèmes liés à l’irrégularité de nos moulins à vent !

Recentrage européen

La Commission européenne vient de recentrer la priorité sur les réductions de CO2. A l’évidence, cette préoccupation ne peut concerner les centrales françaises, dont 90% de la production est exempte de CO2.

Des sommes disproportionnées ont été engagées dans le secteur des énergies renouvelables, comme dans les moyens possibles de prendre en compte leur intermittence avec des moyens d’une totale inefficacité.

Chômage et compétitivité, les dommages collatéraux des énergies renouvelables

Les hypothèses optimistes en termes d’emplois et de compétitivité ont été démenties.

De nombreuses études prévoyaient l’impact négatif du développement des énergies renouvelables sur l’emploi, sur le coût de l’énergie, ou sur la précarité des plus démunis, telles celles de l’Universidade Rey Juan Carlos, de Beacon Hill Institute, de Gordon Hughes, ou de l’Instituto Bruno Leoni.

Chaque MW renouvelable détruit 5 emplois

L’étude de l’Universidade Rey Juan Carlos, par exemple, considère que chaque MW renouvelable, installé, détruit 5.28 emplois, tandis que celle de Beacon Hill Institute a relevé les erreurs économiques des études qui prétendaient le contraire.

En France, la Cour des Comptes a sévèrement stigmatisé le manque d’expertise de l’État en ces termes : « Alors qu’il engage la collectivité sur des sujets financièrement très lourds, l’État s’est insuffisamment organisé pour disposer des données de base indispensables à la conduite de la politique en faveur des énergies renouvelables ».

Çà n'empêche pas le personnel politique de continuer

Ce qui n’empêche personne de lancer avec conviction des imprécations sur les mérites de la « croissance verte », les élus attendant de la sorte les retombées fiscales d’une manne qui coûte pourtant dix fois plus cher au contribuable/consommateur.

Mais, il y a plus grave pour les ménages français

Les 20.4 milliards d’euros de taxe EEG (taxe pour les énergies vertes) payés par les allemands, en 2013, pour le surcoût de leurs énergies renouvelables, donnent la mesure de la partie de poker engagée sur des technologies dont on ignore pratiquement tout.

En France le 9 octobre 2013 la CRE (Commission de Régulation de l’Energie) a relevé 3.018 milliards d’euros de charges dues aux énergies renouvelables en 2013...

La prévision de cette Commission est de 3.722 Md€ pour 2014 soit +23% en un an

Les ménages, même les plus modestes, devront l'acquitter en tant que consommateurs/contribuables. Cette prévision pour 2014 correspond donc à une augmentation des surcoûts de 23.3% en un an !

Cela donnerait 4.589 Md€ en 2015, 5.658 Md€ en 2016 et 6.976 Md€ en 2017.

La France dont la production d’électricité est exemplaire en terme- d’émissions de CO2.

Le développement français des énergies renouvelables incapable de réduire son taux de CO2, ou encore de contribuer à l’effort commun par la stabilité de sa production, compromet par ses coûts chacun des autres axes de l’avant-projet de la stratégie nationale.

Cette course utopique est-elle bien raisonnable !?

Qui décidera d'arrêter ces errements ??

VU ICI

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents