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Le Blog de jlduret

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Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner.


Climat : le Top 10 des raisons de la pause de 15 ans du réchauffement

Publié par jlduret sur 9 Mars 2014, 21:13pm

Catégories : #Climatosceptique

Climat : le Top 10 des raisons de la pause de 15 ans du réchauffement

Comment expliquer que depuis 15 ans le réchauffement climatique annoncé n’ait pas eu lieu ? Branle-bas de combat chez les scientifiques du climat pour tenter de justifier a posteriori les erreurs des modèles.

Par Antony Watts.

Gavin Schmidt de la NASA et de « realclimate » et al. ont publié un nouvel article qui arrive en numéro 10 dans la liste – en croissance – des explications de la pause d’au moins 15 ans du réchauffement climatique. Maintenant que nous avons un Top 10, examinons le :

1. Une nouvelle étude avance qu’une activité solaire basse a causé « la pause » dans les températures planétaires, mais que le réchauffement climatique anthropique va revenir !

2. Les océans ont mangé notre réchauffement climatique !Trenberth et Falluso, 2013. Mais la chaleur va revenir quand vous vous y attendrez le moins.

3. Le charbon chinois a causé la pause, publié dans lesProceedings of the National Academy of Science des États-Unis. L’étude fait peser la responsabilité du manque de réchauffement climatique sur le charbon chinois. Les gens qui soutiennent la thèse du réchauffement climatique affirment essentiellement que l’utilisation du charbon nous sauve du danger du réchauffement climatique. Kaufman et al, 2011.

4. Le protocole de Montréal a causé la pause, avec la réduction des CFCs, mais le réchauffement va revenir bientôt. Estrada 2013.

5. Les stations antarctiques sous-représentées de Cowtan et Way, 2013, se voient ajustées pour règler les chiffres, afin que la « pause » n’ait jamais existé, mais pas si vite. Tout n’est pas au point, semble-t-il. Le Dr Judith Curry n’en pense pas que du bien parait-il.

6. Les aérosols volcaniques, et non la pollution humaine, ont amoindri le réchauffement récent de la Terre, dit une étude de l’Université du Colorado, Neely et al, mars 2013. Une équipe menée par l’Université du Colorado à Boulder, cherchant des indices sur les raisons qui expliquent que la Terre ne se réchauffe pas comme les scientifiques s’y attendaient entre 2000 et 2010, pense maintenant que les coupables se cachent au grand jour, des douzaines de volcans qui crachent du dioxyde de soufre.

7. Contribution de la vapeur d’eau stratosphérique aux changements décennaux dans le taux de réchauffement planétaire, Solomon et al, 2010, Science Magazine. Les concentrations de vapeur d’eau stratosphériques ont diminué d’environ 10% après l’an 2000. « Nous montrons ici que ceci a eu pour effet de ralentir le taux d’augmentation des températures de surface planétaire entre 2000 et 2009 d’environ 25% par rapport à ce qui se serait produit du fait des seuls dioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre. »

8. Des alizés pacifiques plus forts ont causé la pause, England et al 2014. Un article publié cette semaine dans Nature Climate Change ajoute la huitième excuse pour la pause dans le réchauffement de la planète : des alizés Pacifique renforcés n’étaient « pas [simulés] par les modèles climatiques ». Sur la base de ces mêmes modèles hautement imparfaits, les auteurs prédisent qu’un réchauffement climatique rapide va reprendre dans à peu près une décennie, quand ces alizés se calmeront. Mais en 2006, on nous avait dit le contraire.

9. Les « olas » ou vagues espagnoles, Wyatt et Curry 2013. Les « olas » ou vagues espagnoles comme on en voit dans les stades, pourraient expliquer l’accalmie du réchauffement planétaire. Ça pourrait être plausible.

10. Une coïncidence, qui conspire à amortir les tendances au réchauffement, Schmidt et al, 2014. Gavin Schmidt, de la NASA, et al, nous disent : « Nous avançons ici l’argument qu’une combinaison de facteurs, par coïncidence, conspirent à amortir les tendances au réchauffement dans le monde réel après environ 1992. Les simulations du modèle CMIP5 étaient basées sur des estimations historiques d’influences externes sur le climat seulement jusqu’à 2000 ou 2005, et utilisaient des scénarios (Chemins de Concentration Représentatifs) pour la suite. »

___

On a d'abord parlé de "réchauffement" puis de "changement climatique" et maintenant de "dérèglement climatique". Eh oui la sémantique doit se mettre à jour des dures réalités pour les "réchauffistes". Mais que comprend le grand public ?

Les questions qui restent:

Comment continuer à faire confiance à des modèles qui ont prouvé qu'ils n'étaient pas capables de prévoir quoi que ce soit ?

Et pourquoi dépenser tant d'argent pour lutter contre les causes supposées du réchauffement que l'on ne sait pas modéliser, pour le moment ?

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