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Le Blog de jlduret

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Pensez juste ou pensez faux mais pensez par vous-même ! Depuis Socrate, le devoir du penseur n’est pas de répéter la doxa du moment mais de la questionner.


Comment les carbocentristes musellent les opposants.

Publié par jlduret sur 9 Février 2014, 20:08pm

Catégories : #Climatosceptique

Comment les carbocentristes musellent les opposants.

La Libre Belgique nous informe, avec un certain courage dans le climat qui règne, qu’une librairie universitaire de la ville-campus wallone de Louvain-La-Neuve, a annulé un débat prévu avec un chercheur de l’Université Catholique de Louvain, le chimiste Istvan Marko.

Si les thèses défendues par Istvan Marko sont réellement farfelues, opposées à la vérité scientifique, alors, pourquoi pas au contraire le laisser s’exprimer et le mettre devant la réalité des faits mesurés et constatés ? De cette manière, il pourra saisir la cause et la nature de ses erreurs et aura une chance de reprendre ses réflexions sur le sujet discuté, afin de se rapprocher de la vérité connaissable.

István Markó, êtes-vous d’accord sur le fait que le débat sur le réchauffement climatique a pris une tournure idéologique ?

Comment pourrait-il en être autrement ? N’oublions pas que le rôle du GIEC et sa raison d’exister est de démontrer que le réchauffement/dérèglement climatique est dû à la production de CO2 par l’Homme (voir notre livre et celui de Drieu Godefridi, Le GIEC est mort, vive la science).

Remarquez la subtilité du langage des politiciens du GIEC : le réchauffement climatique s’étant arrêté depuis plus d’une quinzaine d’années, dans l’indifférence générale des médias francophones, il devenait difficile de continuer à utiliser ce terme. Dès lors, il s’est transmué en : changement climatique. Toute modification, quelle qu’elle soit de notre climat, devenait ainsi imputable à l’action de l’Homme. Un joli coup, vraiment. Ceci n’étant pas suffisant, le changement climatique est devenu le dérèglement climatique.

C'est la faute au réchauffement, pardon au dérèglement climatique

À ce stade, de la pluie en automne et de la neige en hiver sont dus au… dérèglement climatique. S’il fait chaud, s’il fait froid, s’il pleut, s’il y a une sécheresse, c’est la faute à l’Homme et à ses rejets de gaz à effet de serre, surtout, le terrifiant CO2 ! Tout s’articule autour de cela et la science est utilisée à charge et jamais à décharge. Le procès est truqué depuis le début. Malheur à celui qui oserait se dresser contre le courant de pensée actuelle ! Il y a, d’un côté, la parole sacro-sainte du GIEC, les affirmations répétées tant de fois qu’elles en sont devenues des vérités incontestées et non contestables, peu importe leur véracité scientifique, les mantras des ONG environnementales qui ont tout à y gagner et le lavage de cerveau constant de la population depuis la plus tendre enfance.

Les scientifiques qui contestent sont de plus en plus nombreux et muselés

De l’autre, il y a quelques scientifiques, de plus en plus nombreux faut-il le dire, qui essayent de faire entendre leurs voix, qui apportent des arguments scientifiques contradictoires de plus en plus gênants pour les ténors du barbecue mondial. David contre Goliath.

Mais la science n’est plus la partie importante de l’équation. Aujourd’hui, le rationnel scientifique et l’argumentation solide, basés sur des faits établis et non des calculs théoriques simplistes et des prédictions plus erronées les unes que les autres, ont laissé la place à l’idéologie, à l’émotionnel, au quasi-religieux. Difficile de dialoguer dans de telles circonstances.

Pensez-vous que cela est de nature à discréditer le travail des scientifiques ?

La climatologie est une science très jeune, qui se cherche, qui se tortille comme un petit animal essayant de sortir de son œuf. Il y aura des erreurs et des errements, des jugements erronés et des calculs trafiqués, des scientifiques honnêtes et d’autres attirés par la gloire et l’argent, mais in fine, la vérité triomphera toujours.

Il y aura toujours des Don Quichotte et des Galilée. La science ne s’arrête pas, son questionnement n’a pas de fin. Al Gore ne l’a pas compris, lui qui n’est pas un scientifique, lorsqu’il a dit « science is settled ! ». Quelle hérésie ! Jamais la science n’est acquise pour de bon ! Rien n’est jamais démontré ad vitam æternam ! Nos connaissances ne cessent de s’améliorer et de nouvelles théories poussent et grandissent sur les ruines des anciens dogmes. De nouvelles avancées germent sur le terreau fertile des idéologies décadentes. C’est ainsi qu’avance la science et, si certains l’ont oublié, si certains tentent de la pervertir pour satisfaire leur propre idéologie, elle finit toujours, tel un boomerang, par leur revenir en pleine figure. Ceux-là auront mal, mais ce ne sera qu’un juste retour des choses.

Les vrais scientifiques travaillent pour comprendre le climat

Quant au travail des vrais scientifiques, il se poursuit, inlassablement. Les pièces de ce puzzle gigantesque et d’une complexité inouïe qu’est le climat se mettent petit à petit en place. Il faudra encore beaucoup de temps, beaucoup de travail, beaucoup de sueur, pour commencer à en dessiner quelques vagues contours. Quant à prévoir l’avenir du climat…

Découvrez le livre dirigé par István Markó : Climat : 15 vérités qui dérangent

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Pour comprendre toute l'affaire

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