Si la technologie est déjà très présente dans la médecine moderne, on est pourtant loin d’avoir exploité toutes les possibilités.
Dans un futur proche, on peut imaginer des capteurs sur le corps ou dans les toilettes pour analyser notre santé au quotidien.
Intel, bien conscient de cette réalité, est à l’origine d’une enquête sur le sujet !
L'étude « Intel Healthcare Innovation Barometer » conduite dans huit pays par Penn Schoen Berland analyse la perception des nouvelles technologies dans le domaine du médical.
Et les résultats montrent que les interrogés appréhendent cette question avec beaucoup d’optimisme. Plus de 80 % des sondés dans le monde sont optimistes quant à l'avenir de l'innovation et de la technologie en matière de santé, peut-on lire dans le rapport.
« La plupart des gens semblent adhérer à la vision d'un avenir où ils pourront se soigner hors des hôpitaux, partageront anonymement certaines informations afin de faire avancer la science, et où ils pourront bénéficier de soins personnalisés en fonction de leur profil génétique spécifique. » ajoute Eric Dishman, chercheur Intel et directeur général du Health and Life Sciences Group de l'entreprise.
UNE MÉDECINE PERSONNALISÉE
Plus précisément, on constate que les personnes interrogées estiment que la technologie permettra une approche plus personnalisée. « Plus de 70 % des personnes interrogées sont réceptives à l'utilisation de capteurs dans leurs toilettes, sur les boîtes de médicaments, où de capsules à avaler pour le suivi médical, afin de collecter des données utiles et à jour sur leur santé personnelle. 66% des gens préfèrent un régime de soins personnalisé et conçu spécifiquement pour eux, en fonction de leur biologie et de leur profil génétique.
Et 53 % des personnes interrogées dans le monde déclarent qu'elles auraient au moins autant confiance dans un test autoadministré que s'il venait d'un médecin. »
LA FIN DES HÔPITAUX ET LE PARTAGE D’INFORMATIONS POUR LE BIEN DE TOUS !
Seconde informations ressortant de cette étude : les interrogés acceptent le partage d’informations si cela sert à faire avancer la médecine et à diminuer le coût pour tous. Le partage d’informations serait anonyme.
Enfin, les nouvelles technologies pourraient bien rendre obsolètes les hôpitaux. En effet, elles permettraient d’être suivi et traité à domicile. « 72 % des personnes interrogées dans le monde sont prêtes à voir un docteur en vidéoconférence pour les rendez-vous non urgents.
A mesure que les technologies de soins à distance et les outils d'autocontrôle continuent de s'améliorer, il devient possible pour les patients d'adopter des méthodes qui leur permettent une connexion d'un nouveau genre avec le personnel médical, comme des capteurs transmettant les données médicales en temps réel.
Les technologies actuelles, comme les réseaux sociaux ou les visioconférences pourront aider à l'adoption de ces nouveaux comportements. »