Bourré de technologie
Une compagnie californienne a développé cette machine qui révolutionnera peut-être le domaine de la sécurité.
Le robot K5 Autonomous Data Machine est un robot bourré de technologie qui peut assurer la surveillance d’un local.
Il mesure 1.5 mètres de haut et pèse 136 kilogrammes.
Pour le moment, il s’agit d’un prototype. Mais on sait déjà que le K5 embarquera une caméra de surveillance, un capteur thermique, un capteur à laser, un radar, un appareil de mesure de la qualité de l’air et un enregistreur sonore.
Le robot pourra patrouiller de manière autonome sur un chemin prédéfini.
Il pourrait également avoir accès à des serveurs et des données, via une liaison sans fil, et bénéficier de fonctionnalités avancées comme la reconnaissance faciale ou la reconnaissance de caractères.
Les informations recueillies par les capteurs peuvent ensuite être analysées pour définir un niveau d’alerte et, si besoin, contacter la police. Pour le moment, il n’est pas armé et il ne le sera probablement pas.
Le K5 est le fruit du travail d’un ancien directeur de Ford Motor et d’un ancien agent de police. L’idée serait venue suite aux évènements de Sandy Hook : une tuerie dans une école primaire qui avait causé 28 morts.
Alors, les agents de sécurité ont-ils quelque chose à craindre ? Oui et non.
En tout cas, l’entreprise ne veut pas que son futur produit soit considéré comme un tueur d’emploi mais plutôt comme un compagnon.
Dans certaines situations, ce robot peut effectivement remplacer un veilleur et sa bonne vieille lampe torche.
Mais bien qu’il soit déjà très évolué, ce robot ne peut même pas monter ou descendre un escalier, avec ses roues.
En tous cas, on peut déjà s’attendre à un long débat lorsque cette machine autonome sera prête pour la commercialisation.
Se posent également les questions liées au respect de la vie privée.
Mais lors de son interview avec le New York Times, un porte-parole de la compagnie qui développe ce prototype a voulu faire comprendre que ce robot sera surtout utilisé dans des lieux privés.
D’ailleurs, si l’on observe bien, cela ne devrait pas changer l’état de la « surveillance » de manière significative.
Nous avons déjà des caméras qui nous observent dans les magasins, devant des portails ou sur les distributeurs de billets. N’oublions pas, non plus, Google Street View.