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La plateforme française, qui délivrera ses premiers cours en janvier, crée un certain engouement.
Mais cela reste encore très peu comparé aux plateformes anglo-saxonnes qui captent des millions d’étudiants dans le monde.
En France çà s'appelle "FUN"
C’est un premier bilan encourageant. En marge d’un forum sur le numérique et les banlieues, la ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a annoncé plus de 35 000 inscrits aux cours en ligne gratuits de France Université Numérique (FUN), selon LeFigaro.fr.
Dès janvier, 7 domaines couverts
Soutenue par l’Etat, cette plateforme « MOOC » (Massive Open Online Courses) a été lancée le 2 octobre dernier et démarrera ses premières sessions en janvier.
Pour cette rentrée 2014, 25 cours sont proposés, couvrant 7 domaines : environnement, juridique, management, numérique et technologie, santé, sciences et sciences humaines.
Ils sont réalisés en collaboration avec les universités et grandes écoles françaises (Sciences Po, Ecole Polytechnique, Institut Mines-Telecom, Université Panthéon-Assas Paris II, etc.).
Pas de diplôme avec les FUN
Ils ne permettent pas d’obtenir de diplômes, mais devraient proposer des évaluations. « Ça va être un formidable outil pour la francophonie », a ajouté la ministre.
Comparé aux MOOC anglo-saxons, le FUN a encore du chemin à faire.
La plateforme Coursera, par exemple, propose plusieurs centaines de cours en ligne pour plus d’un million d’utilisateurs.
L’une des plateformes particulièrement en vogue en ce moment est la Khan Academy qui propose près de 700 minicours sur YouTube.
Ils ont été visionnés près de 300 millions de fois.
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